Afin d’aider les parents qui ont des revenus modestes à faire face aux dépenses importantes qui suivent l’arrivée d’un enfant, la caisse d’allocation familiale a mis en place des aides. Ces aides vont de quelques dizaines d’euros à des centaines d’euros par mois et par enfant. Quelles sont les aides dont les parents peuvent bénéficier pour une naissance ? On en parle dans cet article.
Plan de l'article
La prime à la naissance
L’un des dispositifs financiers les plus populaires en matière de soutien aux jeunes parents, c’est la prime à la naissance. Cette prime est fixée à 947,34 euros par enfant. Dans le cas d’une naissance gémellaire, la prime monte à 1 894,68 euros pour les jumeaux. C’est une prime qui est attribuée selon les ressources des parents. Ainsi, en 2020, un couple qui possède deux différentes sources de revenus et qui a son premier enfant devra bénéficier de moins de 42 509 euros, l’année.
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Pour bénéficier de la prime de naissance, le couple doit être en mesure de déclarer la grossesse durant les 14 premières semaines à sa Caisse d’allocation familiale. Une déclaration devra également se faire à la caisse primaire d’Assurance maladie — CPAM. La demande est alors traitée durant le 6e mois de la grossesse. Si celle-ci est acceptée, la CAF verse la prime au couple, quelques semaines après la naissance de l’enfant.
L’allocation de base de la Paje
L’allocation de base de la Paje est également une aide attribuée par la Caf. Cette aide est versée chaque mois au couple jusqu’à ce que l’enfant ait ses trois ans. Le montant ici varie selon le nombre d’enfants qu’a le couple et ses ressources. Toutefois, c’est une aide qui est plafonnée à 171,74 euros par mois. Ce plafond est par exemple, ce à quoi un couple peut prétendre, lorsqu’il n’y a qu’un seul conjoint qui a un emploi avec une rémunération de moins de 26 923 euros, l’année. Dans ce contexte encore, pour des demandes effectuées en 2020 par exemple, la CAF se base sur les revenus nets catégoriels de 2018.
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Heureusement, la Paje est une aide cumulable avec l’allocation journalière de présence parentale, en cas de naissance multiple. De plus, si l’enfant est adopté, l’aide est également cumulable avec l’allocation de soutien familiale. Par contre, le couple ne peut bénéficier simultanément de deux allocations de base de la Paje.
La prestation partagée de l’éducation de l’enfant (PreParE)
Pour les parents qui désirent réduire ou cesser complètement leurs activités professionnelles pour prendre soin de leurs enfants, il existe une aide spécifique dont ces derniers peuvent bénéficier. Il s’agit de la prestation partagée de l’éducation de l’enfant (PreParE). Pour prétendre à cette aide, l’enfant doit avoir un minimum de 3 ans. Ce minium est de 20 ans, au cas où il est adopté. Par ailleurs, le parent qui désire arrêter son activité professionnelle doit avoir effectué un minimum de 8 trimestres de « cotisation vieillesse ». Cela dépend du nombre d’enfants au foyer.
Le montant de cette aide est également fonction de certains critères. En cas d’arrêt total d’activité, on peut obtenir jusqu’à 398,40 euros le mois. S’il s’agit en revanche d’une cessation partielle, le montant est réduit à une moyenne de 257,55 euros par mois.
Le congé parental : durée et modalités
Le congé parental est une aide dont peuvent bénéficier les parents qui souhaitent réduire leur activité professionnelle pour s’occuper de leur enfant. Il permet aux parents de suspendre temporairement leur contrat de travail afin de se consacrer pleinement à l’éducation et au bien-être de leur enfant. Cette aide peut être prise par le père ou la mère, ou encore être partagée entre les deux.
La durée du congé parental dépend du choix des parents : ils peuvent opter pour un congé total d’une durée maximale de 1 an (ou 2 ans si l’on prend en compte le renouvellement possible) ou bien choisir un temps partiel sur une période pouvant aller jusqu’à 3 ans. Dans ce dernier cas, il faut savoir que la reprise à temps plein doit intervenir dès la fin du troisième anniversaire de l’enfant.
Il faut être indemnisé comme c’est le cas pour d’autres aides telles que le PreParE ou encore les allocations familiales. Même si ces dernières sont maintenues pendant toute sa durée, cette suspension du contrat n’affectera pas non plus l’avancement professionnel ni la constitution des droits liés à celui-ci.
Avant d’opter pour cette solution qui peut sembler idyllique mais comporte aussi quelques contraintes importantes qu’il ne faudrait pas négliger dans ce choix crucial qu’est celui relatif à son bébé et son avenir familial, il faut prendre en considération toutes ces informations afin que chacun puisse faire un choix éclairé et adapté selon ses besoins spécifiques.
Les autres aides financières pour les familles avec enfants (aides au logement, réductions d’impôts, etc)
Au-delà du congé parental et des aides spécifiques à l’enfant, il existe d’autres aides financières pour soutenir les familles avec enfants. Parmi celles-ci, figurent notamment les aides au logement qui peuvent représenter une aide précieuse dans ces moments de vie où tout doit être mis en œuvre pour assurer la sécurité matérielle des enfants.
La Caisse d’Allocations Familiales (CAF) propose ainsi plusieurs types d’aides au logement telles que l’Allocation de Logement Familial (ALF), l’Allocation de Logement Social (ALS) ou encore l’Aide Personnalisée au Logement (APL). Pour bénéficier de ces différentes allocations, certains critères tels que la composition familiale et les revenus doivent être respectés.
En plus des aides sociales, certains parents optent aussi pour une assistante maternelle afin d’assumer leur rôle professionnel sans négliger leurs responsabilités parentales. Dans ce cas, il est possible de bénéficier du Crédit Impôt Garde Enfants qui permet aux parents ayant recours à un mode de garde payant comme celui-ci ou encore une crèche privée ou associative agréée par la PMI et proposant un tarif horaire compris entre 0,50 euro et 4 euros.
Les réductions fiscales sont aussi des sources importantes non seulement pour alléger le coût financier mais aussi valoriser davantage tous ceux qui ont choisi cette voie dédiée à leur famille. Les familles nombreuses peuvent ainsi prétendre à une demi-part supplémentaire sur leur impôt sur le revenu tandis qu’il est envisageable sur demande auprès du ministère de la ville et du logement d’obtenir une aide à l’amélioration de l’habitat pour les foyers disposant de revenus plus modestes, sans oublier le chèque énergie qui permet notamment aux familles bénéficiant des tarifs sociaux de gaz ou d’électricité d’alléger leur facture.
Il existe divers moyens pour soutenir les parents dans l’éducation et le bien-être de leur enfant. Grâce à ces aides financières proposées par l’État, chaque famille peut ainsi aménager un environnement stable et sécurisé pour son nouveau-né.